Respirer la belle affaire

La respiration est la base de notre vie, nous y prêtons peu d’attention. Nous n’utilisons que 30% de nos capacités pulmonaires . Alors que naturellement, les petits enfants et les animaux gonflent leur ventre à l’inspiration, les conventions sociales nous ordonnent une tenue corporelle ventre serré, et bannissent le bâillement .

Bien au contraire gonflons nos ventres pour amplifier notre appel d’air et bâillons si l’envie nous en prend , car c’est la vie en nous qui s’exprime.

Pourquoi Bien respirer

Améliorer la circulation sanguine – Se débarrasser des toxines et faciliter le rééquilibrage de l’acidité du sang (le cancer adore le terrain acid par ex.…) – Réguler le système cardio-vasculaire et abaisser la tension artérielle – Renforcer les défenses immunitaires – Savoir mieux gérer son stress – Faciliter la digestion : Le mouvement de va et vient du diaphragme masse les viscères et régule l’activité intestinale.

Notre système respiratoire

● C’est une fonction vitale et automatique du corps humain, régie par notre système neuro-végétatif, ou système nerveux autonome. Notre respiration s’adapte donc automatiquement à ce que nous sommes en train de faire : courir, dormir, chanter…

● Une bonne respiration assure un bon équilibre des échanges gazeux entre l’oxygène et le gaz carbonique. L’air que nous inhalons contient un mélange d’oxygène, d’azote, de gaz carbonique, de vapeur d’eau et autres éléments chimiques en fonction du lieu où nous sommes. Comme chacun le sait, l’oxygène nourrit les globules rouges du sang, qui le distribue à son tour dans notre organisme. Ainsi, plus cette respiration libre est respectée, mieux nous le nourrissons.

À l’inspiration, la contraction du diaphragme et des muscles intercostaux externes crée un appel d’air, pour le faire entrer dans les poumons qui sont des réceptacles de l’air (ils ne peuvent rien faire tout seuls). Pendant cette contraction, le diaphragme s’abaisse légèrement et ouvre la partie latérale de la cage thoracique. Ce mouvement agit sur les viscères qui se retrouvent comprimés et repoussent les muscles abdominaux, gonflant ainsi le ventre.

À l’expiration, les fibres élastiques de ces muscles, agissant justement comme un élastique, reprennent leur position de départ une fois la tension terminée. Du fait, le diaphragme remonte alors et l’air est expulsé.